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Grand Lyon Habitat : la donnée comme socle

Pionnier régional de cette mutation, Grand Lyon Habitat (GLH) a entamé sa démarche en structurant ses données patrimoniales : foncier, chaudières, ascenseurs, surfaces, typologie des pièces, etc. Après un premier projet neuf mené en BIM en 2017, l’organisme a généralisé l’usage du BIM en construction neuve comme en réhabilitation lourde.

Aujourd’hui, GLH a mené une quarantaine d’opérations en BIM et prévoit d’avoir l’ensemble de son patrimoine modélisé d’ici fin 2025.

Cas d’usage principal : l’exploitation et la maintenance !
De plus, la maquette numérique sert aussi à communiquer avec les locataires, optimiser les espaces (locaux à vélos, espaces verts, etc.), ou encore piloter des marchés de sécurité ou d’entretien.
Le BIM devient ainsi un outil de planification globale.

CHU Dijon : modéliser l’existant pour mieux piloter le futur

De son côté, le CHU de Dijon a engagé une stratégie interne ambitieuse, structurée autour de son pôle BIM. Depuis 3 à 4 ans, les équipes techniques du CHU développent une méthodologie BIM adaptée aux spécificités du secteur hospitalier. L’accent est mis sur la modélisation de l’existant, la rédaction de chartes BIM, de cahiers des charges et la pédagogie interne.

Le BIM devient un outil-clé dans la gestion dynamique du patrimoine hospitalier, en perpétuelle évolution (plus de 250 000 m² aujourd’hui, en forte croissance).
Exemple concret : un système de géoguidage intérieur pour les interventions techniques.

Le rôle structurant des entreprises comme Spie Batignolles

Côté entreprises, Spie Batignolles a partagé son expérience dans le domaine. Notamment le développement d’une cellule de BIM management, puis une mise en place du BIM dans l’entreprise, pour l’exploitation-maintenance, avec une démarche cohérente pour répondre aux attentes de la maîtrise d’ouvrage. Un enjeu fondamental ressort : la gouvernance de l’information et de la donnée.

Organisée par Florian Pouilly, EPIGRAM, avec le soutien du cluster Eco-Bâtiment, cette rencontre de l’Agora Construction & Numérique a permis de mettre en lumière des retours d’expérience concrets, des stratégies de transition numérique variées, et des enjeux partagés autour de la structuration de la donnée, des cas d’usage et de la gouvernance de l’information. A travers plusieurs expériences très complémentaires aux propos du jour, Florian a illustré des démarches BIM et numériques qui se veulent pragmatiques, et tout à fait ancrées aux pratiques du secteur du BTP.

La réunion s’est conclue par un échange riche entre les intervenants de la table ronde et les participants, illustrant la volonté collective de faire avancer, ensemble, une démarche numérique plus lisible, plus opérationnelle et tournée vers les usages réels.

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